La foule était en liesse. De grandes oriflammes ornaient les mâts du lycée Esteqlal et du palais

présidentiel : elles étaient ornées du portrait de l'Ane héroïque.

A l'invitation de ses nouveaux amis, Timothée joua quelques notes. Il était seul à savoir le nom de

sa musique : "A las barricadas", un vieux chant espagnol à la liberté et au bonheur de l'humanité.

Tout en jouant, il regarda un jeune garçon de son âge, au pied de la statue. Il lui fit un clin d'œil

d'amitié. Rafiq lui rendit son clin d'œil. Son regard était clair, son sourire paisible.