La Corniche

Les cendres tombent sur la mer

Etrange gris des jours passés

Pluie de vertige et d'agonie

 

Les cendres meurent sur la mer

Fugace vie de cris blessés

D'insignifiantes litanies

 

Les cendres partent sur la mer

Par le mistral bouleversées

Vers l'horizon bel infini

 

Les cendres fondent dans la mer

Au néant mort des trépassés

Admis enfin dans l'harmonie

 

Les générations passées englouties ainsi dans l'opacité

liquide effleurent et émeuvent, seules, les roches grises

de la corniche phocéenne.

suivre

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