SPARTE
Dans la plaine de Sparte au soleil de midi,Le souffle de la terre écrit la tragédie :
Sparte de fer, Sparte de mort, Sparte de gloire
Que la douceur de l'air a rendue dérisoire.
Ô fleurs des orangers, vibrez dans la lumière
Sous le vent du Taygète et de Mistra l'altière,
Pleurez la liberté, la plainte des Hilotes
Maintenus asservis sous le joug des despotes.
Le sang vif des héros, l'audace et la beauté,
Le courage et l'ardeur, emmènent la cité
Aux confins du possible et des rêves brûlants,
Vers le bronze vainqueur et l'air étincelant.
Mais le temps a passé ; quelques pierres demeurent,
Dans la poussière enfouies, pour que l'âme ne meure
Des esclaves meurtris, des guerriers arrogants,
Aux frivoles parfums de sauge et d'origan.
Médaille d'argent, Jeux floraux 2013